Marquée par diverses lésions au niveau du cerveau, la maladie d’Alzheimer est une pathologie neurologique qui affecte irrémédiablement les fonctions cognitives d’un individu. À mesure qu’il progresse, ce trouble rend les sujets atteints totalement dépendants des autres, une situation qui peut être difficile à vivre pour leur entourage. Êtes-vous curieux de connaître les mécanismes qui ont lieu dans le cerveau suite à l’apparition de la maladie d’Alzheimer ? Lisez ce guide pour le découvrir.
D’après les scientifiques, la maladie d’Alzheimer est le résultat de deux types de dommages dans le tissu cérébral. D’abord, il se passe un dépôt de bêta-amyloïdes, ce qui, à la longue, entraîne la formation de plaques séniles ou névritiques.
Par la suite, ces plaques amyloïdes provoquent diverses réactions inflammatoires qui, à leur tour, entraînent progressivement une dégénérescence neurofibrillaire. Cette dernière est due à l’activation anormale puis à l’accumulation des protéines Tau, lesquels compromettent la communication entre les neurones.
C’est ce dernier phénomène qui est à l’origine du déclin progressif du fonctionnement cognitif et donc de la mort des cellules nerveuses. D’après les recherches, tous ces mécanismes moléculaires ont lieu entre 10 et 15 ans, bien avant l’apparition de la maladie.
La maladie affecte différemment les patients selon le degré d’altération de leurs facultés cognitives et fonctionnelles. Aussi, faut-il savoir que les lésions décrites précédemment touchent différentes parties du cerveau, ce qui influence le changement d’attitude de différentes manières. Les parties en question sont :
Généralement, le système limbique est le premier à être affecté. Il s’agit de la partie du cerveau qui contrôle les émotions et lie le comportement aux souvenirs. Lorsqu’il est compromis, le malade devient dépressif et éprouve du mal à se souvenir des endroits où il a déposé ses affaires. Le lobe frontal est la zone qui contrôle le jugement social et permet de s’organiser. Lorsqu’il est atteint, la personne devient apathique et s’isole de plus en plus.
Quand le lobe temporal et l’hippocampe sont touchés, la mémoire visuelle et celle verbale commencent à faire défaut. Le malade oublie facilement ce qu’il a lu ou entendu quelques minutes plus tôt. Il a du mal à reconnaître les visages ou les lieux qui, autrefois, lui étaient familiers. Quant aux lobes pariétal et occipital, ils permettent respectivement d’avoir le sens de l’ordre et de la distinction des éléments. Troubles de l'équilibre et perte d'un certain degré de perception sont les principaux changements auxquelles s'attendre lorsqu'ils sont compromis.